Se lancer sur un marché qui ne croît plus, celui de la cosmétique en France, est une gageure. Pourtant, chaque année, une dizaine de marques essaie de se faire une place en proposant des produits différents. Leur seule constante ? Promettre de faire rajeunir leurs clientes. « Nous enregistrons au moins huit nouvelles adhésions par an, ­relève Patrick O’Quin, président de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea). Ces petites marques très diverses dynamisent le marché et stimulent les grands groupes. »

Depuis un an, la Febea a ainsi accueilli le Studio Harcourt, qui s’est diversifié dans le maquillage ; la ligne de cosmétiques pour hommes Didier Rase ; les capsules de diffusion d’huiles essentielles pour la douche Skinjay ; Bourgogne Beauté, des cosmétiques créés à partir des vignobles – le Gevrey-Chambertin par exemple – et couplés à des extraits de fruits, comme le cassis…

Le pari n’est pas simple « Les jeunes pousses profitent de l’existence en France d’un savoir-faire industriel, d’un environnement important dans la recherche et le développement, mais aussi de la présence de tous les fabricants spécifiques, comme des cartonniers, des conditionneurs, etc. L’ensemble de la filière permet de concrétiser une idée », observe M. O’Quin.Le pari n’est pas simple, car la distribution s’apparente à un casse-tête pour les petits et nouveaux entrants. L’accès à la grande distribution reste très compliqué, le nombre de parfumeries sélectives a fondu alors que les trois grandes chaînes – Sephora, Marionnaud et Nocibé – ont renforcé.
(Sources Le monde Eco)

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